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Menu Chèvres miniatures

Son comportement

La CHEVRE.... tout un programme ! Pour vous faire découvrir quelque peu cet animal si particulier et attachant, voici quelques unes des particularités à connaître !

 

  

Un animal intelligent, vif et facétieux :

 

FLORIA

La chèvre est un animal très intelligent, fier, naturellement curieux mais restant un minimum craintif face à de nouvelles situations de part son statut d'herbivore-proie. Par l'observation, la chèvre comprend rapidement son environnement... d'ailleurs, ce dernier point peut être à double tranchant car certaines chèvres peuvent comprendre comment ouvrir une porte, passer des clôtures, etc. ! Elle a un esprit vif, elle est pleine de vitalité, elle communique beaucoup, adore jouer et être le centre de l'attention.

 

> Une personnalité affirmée

 

La chèvre à une forte personnalité. Elle sait ce qu'elle veut ou ce qu'elle ne veut pas, ce qui est probablement à l'origine de sa réputation d'animal têtu ! Elle est également fière et aimera par exemple dominer en grimpant sur des rochers et détestera se retrouver dans des positions basses comme sur le dos ce qui est humiliant pour elle.

Pouvoir convaincre une chèvre de faire quelque chose dont elle n'a pas envie ne sera pas toujours le plus facile, il faudra faire preuve d'autant de détermination qu'elle ! Mais avec de l'amour et surtout une main de fer dans un gant de velours, notre petite chèvre irait jusqu'au bout du monde pour nous faire plaisir !

 

> Les limites sont faites pour être dépassées !

 

... Tel pourrait être l'adage des chèvres ! En effet, son esprit éprit de liberté et sa curiosité la poussent souvent à l'exploration au-delà des limites fixées... juste pour voir ce qu'il y a derrière ! La chèvre n'aime pas les contraintes et il est très tentant pour elle de les ignorer. De ce fait, que ce soit en terme de clôtures ou d'éducation, il faut que les limites soient fermes et solides !

 

> Instinct de proie

KITTY

 

Pour comprendre le comportement d'une chèvre, il faut toujours garder à l'esprit que c'est une proie herbivore qui agira en tant que tel face au danger, c'est-à-dire en choisissant la fuite ! En effet, elle n'a ni crocs, ni griffes, ni la puissance nécessaire pour faire face à un chien (principal prédateur de la chèvre en France)... Elle émet un bruit caractéristique pour exprimer sa peur, outre une attitude en éveil, elle pousse de petits éternuements caractéristiques.

 

> Une grande curiosité

 

La chèvre est de nature très curieuse au point où elle peut en oublier tout danger (y compris un danger réel) pour assouvir sa curiosité ! Elle a besoin d'explorer, de sentir, goûter ou toucher à tout... Ce sont dans ces moments-là où la chèvre peut par exemple se coincer la tête dans une maille de grillage, etc.

 

> Un animal de compagnie aux débuts hésitants :

 

La chèvre miniature n'est pas à ce jour une race reconnue en France et aucune sélection véritable n'a été faite sur elle. Seule son apparence (couleurs et taille) ont été prises en compte lors de la reproduction. Ainsi, sauf exception ou chevreau élevé au biberon, la chèvre miniature n'est donc pas si facilement apprivoisable que les races de chèvres d'élevage telles que les Alpines que nous élevons par ailleurs (les chèvres d'élevage trop sauvages sont généralement envoyées à l'abattoir car l'éleveur ne s'embêtera pas avec des chèvres qu'il ne peut pas traire quotidiennement, soigner, etc.). Il faut donc du temps et de la patience pour gagner la confiance des chèvres miniatures, d'autant que nos gabarit de géant l'impressionne souvent beaucoup. Cela peut aller de quelques jours a plusieurs semaines ou plusieurs mois pour les plus récalcitrantes, selon le temps passé et l'attitude des personnes. Il faudra parfois être plus interventionniste et obliger les plus récalcitrants à être manipulés quotidiennement, avec douceur mais fermeté, en leur faisant des choses qu'une chèvre trouve agréable (utiliser la gourmandise -avec modération-, les gratouiller là où ils apprécient, etc.) et ce même si dans un premier temps, la panique est au rendez-vous. Il faut leur faire comprendre que notre présence n'est pas dangereuse... Certaines périodes comme le sevrage sont plus propices à des progrès rapides que par ailleurs.

 

Nous travaillons sur la sélection de chèvres facilement apprivoisables, voire naturellement familières et en confiance avec l'être humain, mais c'est un travail de (très) longue haleine car il y a un très très faible pourcentage de chèvres au comportement intéressant (qu'elles ne transmettent pas forcément systématiquement à leur descendance) et aucun autre élevage avec qui nous pourrions "unir nos forces", fait ce même travail de sélection à ma connaissance... car c'est évidemment un problème généralisé.

 

Mais après avoir gagné la confiance des chèvres miniatures, l'on peut créer un relationnel aussi intéressant qu'avec un chien, étant donné son intelligence, son affection, sa curiosité et sa vivacité naturelle ! Ce petit travail de mise en confiance est largement récompensé par des années de bonheur et de complicité !

 

 

Comportement social :

 

La chèvre est un animal de troupeau à l'instinct grégaire développé. Il lui est INDISPENSABLE de vivre avec au moins un congénère à ses côtés ! A défaut, elle pourra être en présence d'un autre herbivore (mouton, âne, poney...) avec qui elle trouvera quelques accointances, même si ce n'est pas idéal.

 

Gymini-Hugo Gymini-Hugo

 

Malgré ce besoin impérieux de vivre au milieu de ses congénères, ses relations sociales ne sont pas de tout repos. Lorsque les chèvres sont encore (très) jeunes, la hiérarchie est moins marquée et les comportements / caractères sont plus souples, mais à l'âge de 6/12 mois, les chèvres développent alors leur personnalité adulte et être le ou la mieux placé dans la hiérarchie est une des priorités, elle va défendre sa place avec véhémence voire cruauté parfois. Cela concerne surtout des chèvres en groupe ou troupeau car lorsque le nombre est restreint tel un duo, la chèvre a besoin de son compagnon et sera donc plus compréhensive avec lui, alors qu'en groupe plus important, elle pourra se permettre d'être plus virulente avec certains. Et tout est prétexte pour affirmer la dominance comme la priorité d'accès à la nourriture ou à l'eau... c'est une compétition permanente ! Les chèvres dominées ont souvent du mal à accéder à la nourriture et peuvent se faire chahuter, parfois violemment particulièrement lorsqu'il s'agit de nouvelles venues. Ainsi, acheter des chèvres par deux et avoir un espace suffisant et plusieurs points de distribution de nourriture sont souvent indispensables.

 

La chèvre peut parfois être cruelle envers des chèvres dominées ou affaiblies (une chèvre malade ou blessée devra être isolée du groupe au risque de se faire chahuter plus ou moins fortement et il faudra être attentif au fait qu'une chèvre ne puisse pas se coincer, par exemple se coincer la tête dans un interstice, sinon, les autres chèvres risquent fortement de s'amuser à la frapper jusqu'à la blesser ou pire). Cela fait partie des comportements naturels chez la chèvre, qu'il faut gérer particulièrement lorsqu'on a un troupeau.

 

Cf. l'article sur le comportement social des chèvres en troupeau, notamment lors de l'introduction de nouveaux caprins, ce qui détaillera le comportement naturel des chèvres > Son besoin de compagnie 

 

 

 

La chèvre est un animal joueur, aimant prendre de la hauteur :

 

Jeu-chevres

Joueuse et facétieuse, le jeu est un bon moyen pour la chèvre pour dépenser son énergie ! Elle aime simuler des bagarres avec ses congénères, sauter "comme un cabri".... mais surtout elle adore s'amuser en prenant de la hauteur (sur des rochers, des murs...). D'une part, avoir la plus haute place est un signe de dominance chez la chèvre (y compris dans la hiérarchie), d'autre part, elle a gardé son instinct de grimpeuse habille. C'est pourquoi, les particuliers ou éleveurs n'ayant pas naturellement des plans surélevés dans leur enclos, aménagent un petit coin avec des rochers stables ou font de petites constructions dont on peut voir un exemple ci-contre. (photo : http://carvingswithstories.blogspot.fr)

 

 

 

Son comportement alimentaire :

 

La chèvre est gourmande et elle apprécie un large panel d'aliments (mais pas en même quantité ou proportion), elle se jette sans retenue sur les céréales, le pain sec et autres friandises. Elle peut même manger des éléments toxiques ou mortels tels que du plastique (la texture l'attire), du polystyrène ou encore du papier... Par contre, elle triera son alimentation fourragée, c'est-à-dire qu'elle ne mangera que les brins de foin ou d'herbe qui lui paraissent les meilleurs et délaissera les autres. Par ailleurs, étant un animal très propre, elle refusera toute nourriture qu'elle considèrera comme sale ou souillée... et elle sera la première à se servir de sa nourriture comme matelas ou mini promontoire ! D'où l'intérêt d'un petit râtelier... Pour en savoir plus sur l'alimentation de la chèvre : > Alimentation

  

 

Comportement lors du rut et des chaleurs :

 

En période de reproduction, la chèvre et le bouc ont des comportements souvent marqués... pour en savoir plus, n'hésitez pas à vous rendre sur la page de la > Reproduction

  

   


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